Motoneige Upper Holt

Que nous choisissions d'entrer dans l'arrière-pays à pied, à vélo ou en véhicule motorisé, nous acceptons le risque que quelque chose tombe en panne et nous laisse en rade. Certaines pannes peuvent conduire à des épopées dont on parle longtemps, comme sortir dans l'obscurité, passer la nuit dans des endroits bizarres ou même nécessiter un vol en hélicoptère. Faire sauter la chenille d'une motoneige au mauvais endroit peut faire passer un mauvais moment, mais heureusement pour moi, cela n'aurait pas pu se produire dans un meilleur endroit.

Nous avions décidé de nous rendre à Upper Holt pour la journée, et juste avant le lac Gorman, j'ai ressenti les effets du syndrome de l'effacement rapide des traces. Il est vraiment étonnant de voir à quelle vitesse le mouvement vers l'avant est inhibé par l'absence de trace.

J'ai découvert que la marche de la honte à travers le lac pour trouver les gars était une excellente façon de profiter de la vue magnifique sur les falaises, les couloirs et les parois rocheuses. Sur ma gauche se trouvaient les imposantes parois rocheuses qui contiennent les couloirs nommés Dally chutes, qui semblent avoir été skiés assez souvent cette année. Sur ma droite, l'arête sans nom qui rejoint le grand mur de tête juste devant moi.

Les gars ont réalisé que j'avais disparu et sont revenus me chercher alors que j'étais à peu près à mi-chemin du lac, j'ai donc fait un tour à Holt Creek pour prendre quelques photos.

Il existe une règle non écrite selon laquelle si votre traîneau tombe en panne avant midi et qu'il fait beau, vous ne pouvez pas demander à être remorqué. Ce que vous obtenez, c'est le casse-croûte des autres et un petit tour dans un endroit ensoleillé pour regarder les autres faire de la luge. Heureusement, j'avais apporté un appareil photo, donc j'avais toujours une activité pour me tenir occupé. Au col de Gorman/Lang, nous avons été accueillis par le soleil et une inversion de température qui m'a permis de perdre une couche et d'être à l'aise même sans gants.

Une bonne base et l'ajout de 20 cm quelques jours plus tôt constituaient la recette parfaite pour que les gars puissent s'attaquer à quelques falaises et à quelques sauts naturels. Après avoir utilisé toute la lumière disponible, nous avons décidé qu'il était temps de travailler pour nous sortir de là, moi et ma machine sans chenilles. En ce qui concerne les pannes, celle-ci n'aurait pas pu mieux se passer et, à part la glissade dans la première montée vers Gorman Lake dans l'obscurité et sans freins, tout s'est bien passé. Merci pour le remorquage Cody.

Encore une belle journée de luge à Golden.