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Peuples autochtones

Peuples autochtones

Les Ktunaxa ont toujours vécu ici. Historiquement, d’autres peuples autochtones venaient cueillir, récolter, chasser, pêcher et installer des campements saisonniers dans la région, y compris les Shuswap, qui ont traversé et habité les terres ancestrales des Ktunaxa pendant des siècles.

 

Le peuple Ktunaxa

ʔaknuqⱡuk – Golden

Les Ktunaxa ont toujours vécu ici. Historiquement, d’autres peuples autochtones venaient cueillir, récolter, chasser, pêcher et installer des campements saisonniers dans la région, y compris les Shuswap, qui ont traversé et habité les terres ancestrales des Ktunaxa pendant des siècles.

Avant les Ktunaxa, les esprits des animaux occupaient le pays. Notre mythe fondateur est basé sur le géant Naⱡmuqȼin et une prophétie du Créateur de tous les êtres humains du monde. À cette époque, un monstre aquatique appelé Yawuʔnik̓, qui a tué de nombreuses créatures, terrorisait la région. Une milice a été constituée pour abattre Yawuʔnik̓. Il a été poursuivi dans les bassins des fleuves Kootenay et Columbia. Yawuʔnik̓ a finalement été tué et massacré et sa viande fut distribuée aux animaux, de sorte que tous étaient repus. Ses organes ont été prélevés pour devenir les différentes ethnies humaines dispersées à travers le monde. Ces événements ont donné au peuple Ktunaxa le rôle de gardiens de la terre, ici sur nos terres ancestrales. Les lacs et les rivières témoignent de cet exploit, tout comme les côtes de Yawuʔnik̓, connues sous le nom de Hoodoos, visibles dans toute la région. Lorsque la prophétie fut accomplie, Naⱡmuqȼin, encore mu par son excitation, se cogna la tête contre la voûte du ciel en se relevant et mourut. Ses pieds reposent au nord dans un endroit que nous appelons Ya kⱡiki, à proximité du col Yellowhead. Sa tête s’est dirigée vers le sud et repose près du parc de Yellowstone dans l’État du Montana, et son corps est devenu les actuelles montagnes Rocheuses.

Notre langue ktunaxa est unique dans notre pays et n’est apparentée à aucune autre dans le monde. Nous sommes très fiers de cette caractéristique tellement particulière qu’elle est unique à notre territoire et à notre nation. Cependant, nous ne perdons pas de vue que notre langue est gravement menacée, avec moins d’une douzaine de personnes la maîtrisant couramment dans le monde. Nous travaillons à la préservation de notre langue et nous apprenons aux jeunes à être fiers de leur langue et de leur identité. Notre culture est ancrée dans notre langue et elle nous enseigne qui nous sommes et d’où nous venons à travers nos histoires et nos chansons. Tout comme le mot que nous employons pour désigner Golden. En Ktunaxa, la ville de Golden est appelée ʔaknuqⱡuk, un mot qui désigne la couleur de l’eau qui descend le fleuve Columbia. On dit qu’elle est boueuse ou limoneuse, ce qui lui donne sa couleur blanche.

Les principaux animaux que chassent les ʔaknuqⱡuk sont le wapiti, l’orignal et le cerf. Lorsque les Ktunaxa vivaient et se déplaçaient librement sur leurs terres d’origine, de nombreuses familles ktunaxa vivaient le long du cours supérieur du fleuve Columbia (Miȼ̓qaqas) depuis ses sources jusqu’à aknuquk, y travaillant la terre et récoltant les fruits et plantes sauvages. Des sentiers de chasse s’étendent dans toute la région et rejoignent plusieurs sentiers de portage jusqu’à l’extrême nord de Boat Encampment. Ils relient ensuite le sentier de l’Athabasca Pass à Jasper House. Ces sentiers étaient également reliés aux prairies de l’Alberta où les Ktunaxa chassaient le bison deux ou trois fois par an. Beaucoup de ces cols sont encore connus aujourd’hui, comme celui de Howse, qui permet de rejoindre Jasper House. Une autre piste bifurque vers les montagnes de Selkirk au nord de l’actuelle ville de Golden, en direction de Revelstoke (Ktunwakanmituk miȼ̓qaqas). Ces sentiers existant avant les colonies minières ont été tracés par les Ktunaxa puis les Kinbasket avant de devenir les grands axes routiers que vous empruntez. Les Ktunaxa utilisaient de nombreuses ressources présentes à ʔaknuqⱡuk, qui était un « point de rassemblement » important, où se croisaient les voyageurs provenant de toutes les directions, comme c’est encore le cas aujourd’hui. Le soulagement que vous ressentiez en sortant du col de la montagne pour rejoindre votre groupe, prendre un repas ou reprendre votre souffle était aussi fort à l’époque qu'il l’est aujourd’hui.

 

 

Nation des Secwepemc Shuswap

Nous sommes les Secwepemc, le peuple dispersé. Nous possédons le Secwepemcúlecw, notre terre ancestrale, et nous en prenons soin depuis plus de 10 000 ans. Nos lois et coutumes nous ont été transmises par Sk’elép (le coyote), comme l’explique notre tradition orale millénaire. Les lois des Secwepemc régissent la nation Secwepemc, posant les bases morales et spirituelles de la société Secwepemc, intrinsèquement liée à la terre et à notre histoire.

Depuis des milliers d’années, nous nous autogouvernions par l’application de nos propres lois. Avec la « naissance » d’un autre pays, le Canada, nous avons dû ces 150 dernières années nous adapter à la colonisation et à l’application d’une loi sur les Indiens. La portée de notre gouvernance a été réduite aux réserves et à l’élection de nos chefs et conseils. Cependant, nous avons la chance de ne pas avoir perdu le fil de nos lois, de notre histoire orale et de la connaissance de nos terres. https://www.facebook.com/SecwepemcStrong/

Les Shuswap/Secwepemc vivaient en harmonie avec les saisons et les ressources réparties sur le territoire, au rythme de « tournées saisonnières ». Ils ont développé un système complexe de déplacements suivant les saisons, ainsi qu’un important système social et politique régissant les interactions humaines et l’utilisation des terres traditionnelles. En novembre, ils rentraient dans leurs « maisons d’hiver » (habitations semi-souterraines/kekulis) pour y passer la saison froide. Ces maisons à demi souterraines étaient vitales pour survivre à des hivers rudes, lorsque l’eau gelait et que le sol était recouvert de neige, compliquant fortement les déplacements. Des preuves archéologiques ont permis de localiser ces maisons et villages permanents dans la vallée du Columbia et les régions environnantes. Le saumon qui abondait dans le fleuve Columbia faisait partie intégrante de la culture et de l’identité des Secwepemc. Camps de pêche
On les trouvait le long du fleuve Columbia, aux embouchures des lacs Windermere et Columbia. Ils servaient à répartir les grandes récoltes de saumon entre les familles, à les stocker et à les préparer pour les longs mois d’hiver et les voyages. Le mode de vie ancestral a été organisé pour et par la communauté afin que chacun soit pris en charge et dispose de suffisamment de ressources.

La Shuswap Indian Band (Kenpesq’t) est l’une des 17 bandes indiennes de la nation Secwepemc/Shuswap identifiées dans les années 1860 par le gouvernement fédéral. Néanmoins, il est reconnu aujourd’hui que la nation Secwepemc comptait plus de 32 « feux de camp » sur tout le territoire. Avant 2006, la bande indienne Shuswap était affiliée à la nation voisine Ktunaxa et faisait partie du Conseil de la nation des Ktunaxa-Kinbasket. Les Shuswap et les Ktunaxa se marient depuis des générations et de nombreuses familles sont génétiquement liées. Les deux nations ont leurs propres
mythes et une langue unique, des histoires et une culture orale.
 


Nation Métis

Les Métis sont une nation créée par l’arrivée des Européens qui ont été encouragés à trouver des épouses parmi les autochtones. Grâce à la forte mobilisation de citoyens tels que Louis Riel et Gabriel Dumont, ils ont obtenu un statut spécial en vertu de la Constitution du Canada, car ils ont créé une langue et une culture distinctes et uniques (le michif), provenant de la patrie d’origine de la Red River Area.

Avec l’expansion du commerce de la fourrure au Canada, les peuples autochtones et les Métis sont venus eux aussi se procurer de la fourrure pour les compagnies du Nord-Ouest et de la Baie d’Hudson. Les métis se sont établis dans le Columbia supérieur il y a plus de 200 ans, lorsque deux hommes Métis, La Gasse et LeBlanc, se sont installés avec la nation Kootenai vers 1800.

Le cartographe David Thompson a rejoint son épouse métisse Charlotte Small et leurs jeunes enfants. Thompson était chargé d’arpenter la région et de récolter des données détaillées. La ville d’Invermere a rendu hommage à la contribution de cette famille en érigeant des statues grandeur nature au sein de la communauté.

Le Métis Jacko Finley était responsable de tracer et d’améliorer le sentier allant de Rocky Mountain House à l’actuelle Golden et à la vallée du Columbia. Les autres nouveaux arrivants sont Nicholas Montour, Umperville, Bird, MacKay, McDonald, James Sinclair et les Morigeau. François Morigeau est arrivé dans la région de Windermere en 1819. Il a eu neuf enfants avec sa deuxième épouse, Isabella Taylor, qui était Métis. François est considéré comme le premier colon blanc à s’être établi dans la vallée du Columbia.

Au fur et à mesure que les colonies se développaient, les Métis des années 1800 n’étaient plus seulement des guides et des trappeurs, mais aussi des propriétaires d’entreprises, des leaders communautaires, des musiciens, des bâtisseurs et des membres de la famille.
Deux des enfants des Morigeau, Sophie et Baptiste, ont ouvert le premier magasin d’alimentation générale de Golden en 1881. La première épouse de Baptiste était Colette Kinbasket, fille du chef de la tribu des Shuswap à Windermere. Après la mort de Colette, Baptise épousa Thérèse Caie, de la tribu Ktunaxa.

On dit que Baptiste a changé le nom de la Cache pour adopter celui de Golden, d’où le nom de la future ville. Baptiste a également cédé au chemin de fer de Kootenay Central, pour lequel il était contremaître, le droit de passage de Golden à Cranbrook. La famille Ricard établie dans la région est la descendante directe de Baptiste Morigeau

À Golden, les Métis constituent aujourd’hui le groupe autochtone le plus important. La Métis Nation Columbia River Society (MNCRS) est une communauté reconnue de la Métis Nation British Columbia.
La MNCRS est une société inclusive, comprenant les peuples autochtones de toutes les nations, et qui accueille toute personne souhaitant entrer dans le réseau en tant que membre associé. Sa mission est de promouvoir la culture et la réconciliation. Les peuples autochtones du Canada ont beaucoup souffert sous les gouvernements coloniaux, et les blessures restent marquées. La MNCRS s’efforce de combler les écarts qui en découlent en matière de santé, de richesse et d’éducation entre les populations autochtones locales et les populations non autochtones.

Elle s’implique dans de nombreuses activités communautaires et offre diverses possibilités d’apprentissage aux groupes intéressés. Elle établit des réseaux avec des fournisseurs de services afin d’accompagner les personnes dans le besoin et collabore avec le système scolaire pour transmettre les connaissances traditionnelles et tisser des liens entre les générations. Leur troupe de danse et de culture, Li Jigeurs Mechif, enseigne la danse traditionnelle Métis aux étudiants des écoles locales et leur école de violon et de guitare vise à développer et à maintenir les musiques de la culture traditionnelle. Elle participe également à des manifestations publiques et privées.

Les célébrations annuelles spéciales comprennent la journée de Louis Riel / Semaine des Métis, la Journée nationale des peuples autochtones et un camp et spectacle de violon. Elle organise de nombreux rassemblements et événements ou y participe tout au long de l’année, notamment des foires commerciales, des parades, les spectacles et concerts Summer Kicks, et le Grand Snow King Festival ! Le Golden and District Museum abrite également une magnifique exposition qui dépeint les Métis de la région.